Il existe de nombreux modes d’administration des médicaments (par voie orale, intraveineuse…). Elle sera décidée en fonction du type de médicament, de l’état du patient ou de la rapidité avec laquelle on veut que le médicament fasse effet. L’un de ces moyens est l’injection intramusculaire, un moyen que vous connaissez bien si vous faites partie de ceux qui ont été vaccinés contre le COVID-19, la grippe ou l’hépatite.
Comment injecter un vaccin ?
La vaccination est un excellent exemple d’injection intramusculaire. Comme la vaccination au covid, c’est un moyen simple d’administrer une version de médicament. Le risque d’effets secondaires est moindre. Mais vous pouvez également en avoir reçu un si l’on a dû vous injecter une autre version comme l’épinéphrine (adrénaline) pour des réactions allergiques graves, de l’Urbason après une piqûre pour prévenir un choc anaphylactique, des analgésiques pour des maux de tête ou des contusions, voire des antibiotiques ou des hormones contraceptives.
Que sont les injections intra-musculaires?
Comme leur nom l’indique, les injections intramusculaires sont injectées par une séringue dans le pli du muscle, où le produit qu’elles contiennent est libéré. Tout comme le vaccin, cette méthode est compatible. Elle constitue la meilleure option pour une large gamme de médicaments qui seraient compliqués ou impossibles à administrer par voie intraveineuse ou orale.
Contrairement à l’injection sous cutanée ou sous un pli de peau, les injections par aiguille pénètrent plus profondément dans chaque fibre cutane. Selon les images, cette zone comportent moins de terminaisons nerveuses et est très vascularisée. Ce qui en fait l’endroit idéal pour introduire des vaccins sans que le patient ne ressente de gêne ou presque. Pour cette raison, il s’agit d’un produit très courant. En effet, on estime que, dans le monde, 12 milliards de traitements sont effectués chaque année par cette voie. Et bien qu’elle soit généralement effectuée par des professionnels de la santé, il peut être nécessaire de connaître la procédure et les images pour faire une injection ou vaccin, que ce soit à soi-même ou à un membre de la famille qui en a besoin.
Comment une injection intramusculaire est-elle effectuée ?
Cette question appelle une grande variété de réponses. Mais en général, une injection intramusculaire est effectuée par l’aiguille d’une séringue pour les médicaments qui perdent leur effet au contact des sucs gastriques ou pour les composés générés par le foie. Ainsi, les vaccins ne pourraient pas être pris par voie orale.
Ce type de vaccin est également utilisé lorsque le patient a des difficultés à avaler ou à déglutir, ainsi que pour des doses plus importantes qui ne pourraient pas être administrées par voie sous cutanée ou sous la peau. En revanche, dans certains cas, c’est un moyen plus rapide pour un médicament de faire effet, par rapport à la voie orale. Mais il est plus lent que la voie intraveineuse.
Les injections par aiguille peuvent être effectuées sur la peau de la hanche, la fesse, la cuisse ou le bras. Le choix dépend de l’âge et la peau du patient, du volume de médicament et de la situation.
Des données pharmacocinétiques suggèrent que la voie intramusculaire par aiguille n’est parfois pas meilleure que la voie orale. La voie intramusculaire des médicaments est réservée aux cas d’intolérance à la voie orale en raison de nausées et vomissements répétés, aux patients inconscients ou ayant des difficultés à adhérer au traitement de santé ou aux vaccins. Elles compromettent l’absorption des médicaments par les capillaires de muscle et de la peau.
